Ceux qui aborderont le nouveau tableau de classement hôtelier n’y verront au premier abord pas de changement majeur.

Il faut pourtant pousser l’examen jusqu’au dernier chapitre pour découvrir les critères nouveaux ou modifiés, dont certains avec un fort coefficient (1 à 5 points).

Ne pas les remplir constituerait, pour un établissement, un refus de classement. Regardons les en détail :

  • 225 : existence, dans chaque sanitaire, d’un système de réduction du débit d’eau (1 point) :
  • 226 : proposition dans toutes les chambres, d’un moyen de réduction de la quantité de linge de toilette à laver (2 points) ;
  • 227 : proposition dans toutes les chambres, d’un moyen de réduction de la quantité de linge de lit à laver (2 points) ;
  • 232 : existence d’un système de tri des déchets à l’attention de la clientèle (2 points) ;
  • 233 : système de tri des déchets mis en place dans l’établissement (2 points) ;
  • 236 : utilisation d’au moins un produit respectueux de l’environnement (1 point) ;
  • 237 : formation du personnel à la gestion économe de l’énergie, aux mesures d’économie d’eau et à la gestion des déchets (5 points) ;
  • 239 : information des clients sur les moyens de transport à faible impact environnemental (1 point) ;
  • 240 : utilisation régulière d’au moins trois produits issus de la production ou agriculture française, régionale ou en circuit court (5 points) ;
  • 241 : utilisation régulière d’au moins trois produits issus du commerce équitable ou de l’agriculture biologique (5 points).

Le critère 237 est celui qui posera sans aucun doute le plus de problèmes aux exploitants non membres d’un réseau ou d’un groupe hôtelier à même de déployer ce type de formation.

Le délai d’attente pour accéder à ce type de formation est actuellement supérieur à trois mois, ce qui va compliquer la tâche aux postulants au reclassement dès le 2ème trimestre 2022.