Le nouveau tableau de classement vient d’entrer en vigueur au 1er février et apporte un nombre important de modifications et d’aménagements dans les exigences.

Que faut-il en retenir ?

  • Il y a plus de critères à satisfaire (133 contre 112 dans le précédent) ;
  • L’état et la propreté du logement font l’objet de critères obligatoires non compensables (ONC) interdisant tout classement s’il ne sont pas validés ;
  • Certains critères ont été renforcés dans leur exigences ;
  • Les conditions d’accès aux niveaux de classement 4* et 5* sont plus élevées ;
  • La partie développement durable et accessibilité est plus fournie ;
  • Les évolutions technologiques ont été prises en compte (Internet, vidéo, etc.) ;
  • Les équipements de loisirs et services sont plus exigeants.

Dans les évolutions notables, il faut retenir que les couchages des cabines (moins de 7 m2) et coins montagne ne sont plus pris en compte dans le classement, ce qui peut conduire à une réduction de la capacité d’accueil des logements concernés.

Il n’y a plus de dérogation sur l’information concernant l’accessibilité – ou la non accessibilité des logements, ce qui oblige les loueurs à en informer les clients sur les annonces.

Un document accessible doit être mis à disposition ; il s’agit par exemple d’un guide d’accueil en braille, de documents aux caractères agrandis pour mail voyants, de brochures touristiques adaptées, etc.

En conclusion, le nouveau tableau de classement se révèle plus contraignant pour les propriétaires avec de possibles pertes en capacité d’accueil.